Les Ateliers d’écriture 2022-2023
Cinq auteurs et autrices vous entraînent dans cinq univers différents


Les mécanismes de la trahison : fabrique de la narration
Mercedes Deambrosis
15, 22 et 29 septembre et 6, 13 et 20 octobre
14h-16h15 / 18h45-21h
« On ne naît pas traître, on le devient »
Sortez du cadre des bons sentiments et explorez les multiples rouages de la traîtrise, de ses côtés obscurs, pathétiques.
Définissez le contexte, les raisons, le temps, les dommages de la trahison. Traquez cet autre vous-même ; parez-le de mots, habillez-le avec votre langue, votre style, fleurissez-le avec vos dialogues, dessinez le portrait de la traîtrise jusqu’à le rendre réel.
Et ensemble, donnons à voir un acte multiforme aussi complexe que précieux, puisqu’il est parfaitement humain.

En marge
Ella Balaert
10, 17 et 24 novembre et 1, 8 et 15 décembre
14h-16h15 / 18h45-21h
Il existe bien des façons d’être, de vivre, de se sentir, en marge de. Au bord de, à la frontière.
Dans l’atelier, nous écrirons sur et à partir de ces lisières.

Espèce d’animal !
Annie Ferret
5, 12, 19 et 26 janvier et 2, 9 février
14h-16h15 / 18h45-21h
Qu’est-ce que les animaux nous enseignent du monde ? Comment échapper à l’anthropomorphisme ? En quoi les animaux sont-ils nos doubles et nous tendent-ils un miroir ? Représentent-ils le pire ou le meilleur de l’avenir de l’homme ?
Ces questions seront déclinées avec légèreté et sans prétention philosophique, et mises en résonance au fil des séances avec des textes et des auteurs que j’aime. Elles donneront l’occasion d’explorer des tons et des genres différents, du mythe au récit initiatique en passant par l’écrit faussement documentaire, sans restriction de forme.

L’Espérance
Yahia Belaskri
Week end d’écriture (tarif spécial)
Samedi 4 mars 14h-18h et Dimanche 5 mars 9h-18h
« Cette belle espérance, qui consiste à croire sans preuve, à adorer ce qu’on ignore et à attendre avec ferveur ce qu’on ne sait pas du tout » disait Flaubert.
À l’heure où les pessimistes annoncent le déclin, la fin de l’Homme et de l’Histoire, il y a une autre possibilité : garder la flamme de l’utopie et du désir, aspirations humaines, pour faire face à la tragédie. C’est l’espérance.
Écrire sans contrainte aucune un texte, poème ou nouvelle ou toute autre forme qui exprime le rêve et son accomplissement. Une manière de réenchanter le monde.

Le huis clos : 24 heures dans la vie de…
Alexandra Lazarescou
9, 16, 23 et 30 mars et 6, 13 avril
14h-16h15 / 18h45-21h
24 h de la vie du personnage principal :
En s’appuyant sur la définition théâtrale de l’unité de lieu, de temps et d’action, les participants écriront un texte de théâtre : 24 heures dans la vie de…
Outre l’unité de temps et d’action, le cadre sera également défini. Ce sera le lieu d’habitation : la cour d’un immeuble ou sa salle commune, cet endroit où le personnage principal cohabite avec ses proches et ses voisins, dans ce microcosme social aussi vivant que cruel, généreux, surprenant, drôle ou tragique.